Saint-Désiré est une petite commune du centre de la France, située dans le département de l' Allier et de la région Auvergne.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Pays d'Huriel".
Les 470 habitants du village de Saint-Désiré vivent sur une superficie totale de 42 km2 avec une densité de 11 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 330 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 455 à 470 et a légèrement augmenté de 3,3%.
Les villes voisines sont Courçais, Vesdun, Viplaix, Saint-Éloy-d'Allier, Chambérat.
La grande ville la plus proche de Saint-Désiré est Montluçon et se trouve à 21,96 kilomètres au nord à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Saint-Désiré se trouve à Huriel (14.48 kilomètres), La Perche (18.77 kilomètres), Orval (25.75 kilomètres), Montluçon (22.7 kilomètres).
Le maire actuel du village de Saint-Désiré est François Vallet.
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Le Bourg 03370 Saint-Désiré
Dès le XIe siècle, le château construit sur la motte de Salviacus, site primitif de Saint-Désiré, devient la propriété des évêques de Bourges. Ils construisent une crypte autour du tombeau préexistant de Saint-Désiré, archevêque de Bourges, mort ici en 552. Cette chapelle était dédiée à saint Martial, ayant évangélisé et christianisé le secteur.
Puis un prieuré est fondé par un seigneur de la famille des Archambaud, frère de l’archevêque de Bourges en ce temps. Occupé par les moines du prieuré de La Chapelaude, il se dote d’une église construite entre le XIe et le XIIe siècle et dédiée à Saint-Désiré.
Au XVIIe siècle, cette église prieurale remplace l’église paroissiale de la commune de Saint-Désiré.
Au XIXe siècle, l’église est en fort mauvais état et l’exercice du culte est suspendu. Heureusement, elle est classée monument historique en 1864 ce qui permet une vaste campagne de restauration.
Érigé dans un grès aux couleurs chaleureuses, cet édifice roman allie dans son architecture les influences du Berry, de l’Auvergne et du Poitou. Il peut être considéré comme une des plus belles églises du Bourbonnais.
On accède à la longue et haute nef par un clocher-porche du XIXe siècle supporté à l’intérieur par un étage à tribune. La nef se compose d’une voûte de pierre en berceau et est séparée des bas-côtés qui la bordent par de fines et hautes colonnes à chapiteaux sculptés.
Le transept très saillant, caractéristique de l’architecture berrichonne, est couvert par une coupole sur pendentifs17.
La particularité du choeur réside dans le fait qu’il se trouve au-dessus de la crypte du XIe siècle. Éclairée à la fois par des fenêtres donnant sur l’extérieur et par une ouverture protégée par une grille de fer ouvrant sur le choeur, elle se compose de deux séries d’arcades en plein-cintre. Le choeur est séparé des chapelles du transept par des éléments intermédiaires s’élevant sur deux étages, l’étage inférieur servant d’accès à la crypte tandis que l’étage supérieur est occupé par des sacristies. Deux escaliers latéraux montent à l’abside du choeur, éclairée par trois fenêtres en plein cintre, où se trouve le maître autel.
Des fresques aux couleurs vives, par exemple Saint-Michel terrassant le Démon, complétaient le décor de l’église mais n’ont pu être conservées lors de la restauration du XIXe siècle. Il en est de même pour les vitraux, qui datent tous du XIXe siècle.
Dans l’église, on retrouve notamment les statues de Jeanne d’arc, Saint Jean, Sainte Thérèse18, Sainte Bernadette19, la Vierge, Saint Désiré…
Vus de l’extérieur, les différents éléments architecturaux du chevet s’étagent en pyramide couronnée par l’imposant massif cubique qui emboîte la coupole du transept. Ce bel équilibre ainsi que le cordon